La chorégraphe, artiste et chercheuse aniara rodado explore la sorcellerie et les relations interspécifiques à partir du monde végétal avec un regard transhackféministe et contre-colonial.
Sa pratique chorégraphique entend aller au-delà de la danse et au-delà du corps humain, pour questionner la crise écologique, la fétichisation techno-scientifique, ainsi que les pouvoirs hégémoniques qui standardisent les formes de vie, les corps, les alliances et les savoirs.
Ses performances, installations, textes, dessins, vidéos, pièces de danse, etc., sont créés sous code ouvert, avec une préférence pour les anciennes/low technologies et le bricolage domestique. Elle a participé activement au réseau de laboratoires du sud labSurlab, et aux échanges internationaux d’arts, communautés et technologies Estarter 1, 2 et 3.
Ces dernières années, son travail a été présenté au Click Festival à Helsingor, au Musée national du Danemark, à La Casa Encendida à Madrid, au Centre de culture contemporaine d’Andalousie, au Centre de culture digitale de Mexico City, au Centre national des arts CDMX-Mexique, Festival el Aleph CDMX, au Festival Un-Split de Munich, à la Cité internationale des arts de Paris, au Musée des Arts et métiers de Paris, à l’espace Vanderborght-ULB à Bruxelles, à l’espace multimédia Gantner à Belfort, au Transpalette de Bourges, au TEA de Tenerife, entre autres. Elle était également co-commissaire de l’exposition Ou/Vert Phytophilie, Chlorophobie & Savoirs Situés (Transpalette de Bourges). Elle a remporté le prix de la création danse et nouvelles technologies au Festival Les Bains Numériques.
aniara est docteure en sciences et arts de l’École Polytechnique de Paris et enseignante à école supérieure d’art Annecy-alpes (ESAAA).