Communiquer avec le végétal, actualiser sa filiation avec les savoirs sorciers, inventer des systèmes éco-techniques où l’humain devient superflu, danser avec du phytoplancton, planter des jardins de résistance aux herbicides ou planter des arbres virtuels pour compenser l’empreinte du CO2 de notre vie numérique, performer le corps malade avec des transplants d’organes ou moléculaires, ou encore matérialiser des pigments de couleur verte hyper-toxique, loin des images de la nature pastorale idéalisée…
Les artistes de l’exposition OU\ /ERT s’engagent physiquement et mettent en scène les plantes et autres créatures symbiotiques. Des alliances trans-espèces défient les prétentions anthropocentriques, à l’heure du greenwashing omniprésent.
Méfiants à l’égard des métaphores vertes et superficielles, Ieles insistent sur l’importance des savoir situés, en lien avec des organismes chlorophyliens essentiels pour toutes les autres formes de la vie.